mercredi 31 décembre 2008

Kouchner, vous n’êtes pas le bienvenu

par Alain Legaret


On évoque ces dernières heures, la possible visite de Nicolas Sarkozy au Moyen-Orient afin de mettre un terme aux affrontements entre le Hamas et Israël.
Il souhaite certainement réitérer son succès lors de son voyage qui a permis de stopper la guerre entre la Russie et la Georgie en Août 2008.

D’après les rumeurs, son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner devrait être du voyage. Or si ce monsieur n’est pas coupable de ce qui se passe aujourd’hui dans le sud d’Israël et à Gaza, il en est en partie responsable.
Qu’il se rassure, il n’est pas seul. Il partage cette responsabilité avec tous les membres qui se réclament de la communauté internationale, qui se posent en hommes de bien, mais qui sont restés muets pendant des années, lorsque le Hamas lançait ses roquettes sur la population israélienne.
Si par miracle après plus de 5000 roquettes, il n’y a eu que peu de victimes, il n’empêche que la population juive du sud d’Israël était sous la menace permanente de ces attaques et devait régulièrement courir aux abris dans l’indifférence générale des nations.

Ce silence prolongé de la communauté internationale relève de la « non-assistance à personne en danger ». L’intervention qui n’eut jamais lieu alors, aurait eu pour effet de faire cesser les attaques palestiniennes, de soulager les civils, et d’éviter la riposte israélienne que nous connaissons aujourd’hui avec son cortège de morts des deux côtés.

Mais revenons à Bernard Kouchner car le ministre des affaires étrangères français nous a surpris par son approche particulière des souffrances israéliennes : A l’inaction, il rajoute le cynisme.

Lors d’un voyage qu’il a effectué en Israël en février 2008, il a tenu une conférence de presse au consulat de France de Jérusalem durant laquelle il réclamait avec insistance le passage de camions de ciments vers Gaza pour construire une station d’épuration.
Lorsque Olivier Rafowicz d’Infolive TV lui fit remarquer que « des camions humanitaires ont transporté des explosifs vers Gaza », Bernard Kouchner désinvolte, lui répondit en riant « Oui, ben, ça arrive de temps en temps, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.. ».
Son rire se glaça et l’arrogance pris le relais quand le Directeur d’Infolive TV stupéfait lui lança «c’est quand même beaucoup d’humour pour une chose très grave pour Israël » (voir la vidéo)

Et il avait fichtrement raison Olivier Rafowicz !! Parce que si Bernard Kouchner avait pris au sérieux à cette époque la contrebande d’armes à destination de Gaza, il n’y aurait pas eu de roquettes, il n’y aurait pas eu de morts et il n’y aurait pas eu de riposte israélienne.

Monsieur Kouchner riait quand seuls les israéliens étaient visés. Le terrorisme contre les Juifs, ça l’amuse.

Par conséquent, la présence de ce personnage en Israël pour venir faire la morale à ses dirigeants et faire son numéro pour regretter les récents affrontements serait totalement indécente.

Nous ne pouvons prendre encore le risque de le voir pouffer devant les populations juives entassées dans les abris.

Quand le Hamas s’armait, Monsieur Kouchner riait, Eh bien qu’il danse maintenant.
Mais ailleurs.

mardi 30 décembre 2008

Liquider le Hamas, et après?

par Alain Legaret

Après de longs mois de retenue, Israël a fini par lancer samedi (27 décembre 2008) sa riposte aux tirs incessants de roquettes palestiniennes sur sa population.
A l’heure où sont écrites ces lignes, malgré le rappel de réservistes, aucune opération terrestre n’a encore commencé.

Depuis longtemps Tsahal n’avait pas été aussi efficace : un service de renseignements qui a bien fait son travail en amont, une campagne d’intoxication qui a permis de prendre le Hamas par surprise, et des tirs qui atteignent leurs cibles avec une précision inégalée.

On peut toutefois déplorer la perte de civils, mais dans une zone densément peuplée comme l’est la bande de Gaza, et malgré les rampes de lancement de roquettes et les dépôts d’armes qui côtoient volontairement les habitations, les dommages collatéraux restent jusque là "relativement" limités. Surtout que les Palestiniens n’ont jamais hésité à utiliser les civils, femmes et enfants de préférence, comme boucliers humains. S’ils pouvaient placer les hôpitaux, les écoles et les mosquées sur la trajectoire des tirs israéliens, ils le feraient.

D’autant qu’au fil des heures, l’offensive israélienne révèle de plus en plus clairement son objectif à savoir, la liquidation pure et simple du Hamas.
Il est évident aussi que la majeure partie de la communauté internationale dont un grand nombre de pays arabes, soutient cette action. Les condamnations quasi-automatiques dès qu’Israël entreprend de se défendre, se sont faites cette fois bien plus modérées qu’à l’habitude.
Seuls quelques coutumiers toujours prêts à saisir l’occasion qu’il leur est donné, sont sortis dans la rue pour crier "mort à Israël" parce qu’il leur est interdit de crier "mort aux Juifs".

De par son soutien au terrorisme aux cotés de l’Iran, du Hezbollah et de la Syrie, le mouvement Hamas dérange beaucoup de monde. Il est devenu la cible de tous ceux qui prônent une certaine stabilité, laissant toutefois aux Israéliens ou aux Américains le soin d’effectuer le sale boulot.
Le Syrien Bachar El Assad, ayant compris assez tôt que sa politique commençait à devenir périlleuse pour son pays, a choisi pour l’instant d’afficher un visage plus conciliant en entamant il y a quelques mois des négociations de paix avec Israël.

Une fois le Hamas liquidé et la Syrie postée dans ce rôle temporaire d’observateur, l’Iran et son satellite le Hezbollah seront alors complètement isolés sur la scène internationale sans même les Palestiniens pour pouvoir attendrir les gauches du monde entier.

Car il est évident aussi que le Fatah de Mahmoud Abbas se frotte les mains de l’offensive israélienne visant à supprimer son dangereux rival le Hamas. Il sera le premier à récolter les fruits de ces violences pour asseoir sa position de leader sur tous les Arabes palestiniens.

Enfin, le gouvernement Kadima aura alors les mains libres pour réaliser son rêve du "petit Israël", en vidant de ses Juifs le Golan, la Judée, la Samarie ainsi qu’une partie de Jérusalem pour créer sur cette terre, pour la toute première fois dans l'histoire, un pays arabe.

Ce sont des plans. La réalité peut être différente.

dimanche 28 décembre 2008

Né pour tuer

(Suite à la multiplication de tirs de roquettes à partir de Gaza et à la risposte israélienne d'hier, remise en ligne de ce texte publié une première fois sur le site de Primo Europe en septembre 2003)

"Nous tendons notre main en signe de paix et de bon voisinage à tous les États qui nous entourent et à leurs peuples, et nous les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun de tous. L’Etat d’Israël est prêt à apporter sa contribution au progrès du Proche-Orient dans son ensemble."

C’était le 14 mai 1948, David Ben Gourion lisait la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël. Le lendemain, les armées arabes attaquaient le jeune état à peine né, pour jeter les juifs à la mer.

Aujourd’hui, plus de 55 ans après, Israël envoie des satellites dans l’espace, tandis que ses voisins continuent à vouloir jeter les juifs à la mer.

Pauvres juifs ! Toujours à espérer avoir un état comme un autre, alors qu’on a même été jusqu’à inventer un peuple de toute pièce pour détruire Israël.

Car c’est bien en négation de l’Etat d’Israël, que le fameux peuple palestinien a vu le jour. En effet, je mets au défi quiconque de me raconter l’histoire de ce peuple. Les Palestiniens eux-mêmes en sont incapables. Ils se définissent comme étant :

"l'ensemble des habitants arabes de la Palestine mandataire (Mandat britannique 1922-1948) ainsi que leurs descendants". (http://www.palestine-france.com/palestine/indexpm.htm)

Définition évidemment postérieure à la création de l’Etat d’Israël. En effet, je vois mal les Palestiniens dire : « allez, dépêchez-vous de vous inscrire. En 1948 on clôt la liste ! Vous pourrez alors bénéficier des indemnités chômage à vie, payées par l’ONU ».

C’est à dire que l’équipe des All Blacks, créée en 1905 est antérieure aux Palestiniens. Marilyn Monroe est plus vieille qu’eux. Même moi, j’ai plus d’histoire que ce peuple !!

Il n’est pas étonnant de constater alors que le sol prétendument palestinien regorge de vestiges du peuple présumé colon, et ne révèle rien sur les aïeux du soi-disant peuple légitime auto-proclamé.

Déjà en 1948, ils criaient les juifs à la mer ! Et pourtant, il n’y avait pas de territoires occupés, pas de colonies, pas de réfugiés palestiniens, pas d’incursions de Tsahal, pas de Sharon. La bande de Gaza était occupée par l’Egypte tandis que la Judée, la Samarie ainsi que Jérusalem étaient eux, annexées par la Jordanie.

Les Palestiniens ont-ils alors réclamé Ramallah, Gaza ou même Jérusalem aux Egyptiens et aux Jordaniens? Non, ils étaient complètement indifférents à ces territoires. Même les représentants palestiniens estiment que « la Cisjordanie [alors sous domination jordanienne] n’était pas occupée avant 1967. » *

Ils n’en avaient même rien à faire de Jérusalem. Ce qu’ils ont toujours recherché, c’est de tuer les juifs et s’approprier ce qui leur appartient.

Celui qui ne sait pas ça ne comprendra jamais rien au conflit actuel.

Quelque chose a-t-il changé depuis 1948 ? Oui, Israël envoie des satellites dans l’espace.

Et puis, on peut constater un comportement étrange chez les Palestiniens: la mort d’un des leurs suscite tantôt des scènes de joie, tantôt des scènes de colère.

Quand un Palestinien meurt en fauchant la vie de plusieurs juifs, ils sont heureux. Ils distribuent des sucreries et la rue est le théâtre de réjouissances.

Par contre, quand il meurt seul, ils crient à la vengeance, ils pleurent et montrent le grand malheur qui s’abat sur eux et sur lequel s’apitoient les antisémites du monde entier.

Comment la douleur des Palestiniens peut alors être crédible ?

Est-ce que la mort de juifs efface soudain la souffrance due à la perte d’un des leurs ?

Bien entendu quand on sait que ce peuple a été créé de toute pièce pour détruire Israël.

Tel un enfant qui exulte de joie lorsque son pétard explose et qui ressent tristesse et colère quand le pétard ne fonctionne pas, le Palestinien considère que sa vocation est de tuer du juif. Quitte à sauter avec. Tout autre destin ne peut être que gâchis.

Comment dès lors coexister avec quelqu’un qui préfère tuer plutôt que vivre ?

Comment faire la paix avec quelqu’un qui est né pour vous détruire ?

Alain Legaret

*Note : Leila Shahid, sur France 2 le 30 novembre 2002, nous apprenait que la Cisjordanie n‘était pas occupée avant 1967. Notez qu’elle dit « Cisjordanie » et non pas « Judée Samarie », car ça ferait désordre quand on revendique l’appartenance du territoire. Pourtant, dans le plan de partage de l’Onu [en 1947], on parle encore de Judée Samarie : la Cisjordanie y est inconnue. Par la suite, le terme fut largement repris par ceux qui dénient au peuple juif son retour sur la terre qui porte son nom.

Sur le même sujet : Gaza, une sacrée bande , L’antisémitisme, responsable des derniers combats à Gaza

dimanche 21 décembre 2008

vendredi 21 novembre 2008

Sept questions à un militant pro palestinien

par Alain Legaret

Explique-moi pourquoi tu considères que c’est Israël qui a pris la terre aux Palestiniens, alors que c’est la Jordanie qui occupe 80% de la Palestine?

Explique-moi pourquoi tu considères logique que la Palestine soit aux Palestiniens, alors qu’il ne t’est jamais venu à l’esprit que la Judée puisse être aux Juifs?

Explique-moi pourquoi, tandis qu’un Arabe peut se promener tranquillement à Tel-Aviv et à Haïfa alors qu’un Juif qui s’égare à Ramallah ou à Shehem (Naplouse) fait l’objet d’un lynchage, c’est Israël que tu accuses d’apartheid ?

Explique-moi pourquoi tu trouves normal qu’il y ait des Arabes vivant en Israël mais qu’il t'est impensable qu’un seul Juif puisse vivre dans un état palestinien ?

Explique-moi pourquoi c’est seulement après qu’Israël ait pris Gaza à l’Egypte et la Judée Samarie à la Jordanie, que tu as commencé à les appeler « les territoires palestiniens » ?

Explique-moi pourquoi les Palestiniens n’ont jamais cherché à créer un état dans ces fameux territoires tout le temps qu’ils étaient sous domination arabe?

Explique-moi enfin pourquoi tu dédaignes de répondre à ces questions de peur de comprendre que ton soutien indéfectible à la cause palestinienne contre Israël n’est rien d’autre que l’expression humaniste de ton antisémitisme déguisé?


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dimanche 21 septembre 2008

Exit Olmert

par Alain Legaret

Aujourd’hui est un grand jour pour Israël.

En effet, depuis son accession aux plus hautes fonctions du pays début 2006, Ehud Olmert a enfin pris sa première mesure en faveur de l’Etat Juif : il a présenté sa démission.

Il ne faut pas se réjouir trop vite pour autant car celle qui lui a succédé à la tête du parti Kadima a toujours encouragé les mesures anti-israéliennes prises par son prédécesseur.

Ceux qui la considèrent comme la nouvelle Golda Meïr sont de fins observateurs qui ont remarqué avec beaucoup de perspicacité que comme Golda, elle appartient à la gente féminine.

La comparaison s’arrête là car pour le reste, tout diffère entre les deux personnages.

Golda Meïr a été celle qui préférait les condamnations aux condoléances, dirigeant d’une main de fer le pays en toute simplicité depuis sa cuisine, tandis que Tsipi Livni a la folie des grandeurs, préférant être acclamée du haut des clochers ou des minarets plutôt qu’à la modeste tribune d’une synagogue.

Espérons qu’elle ne nous fera pas regretter Olmert.

Je tiens aussi à préciser que j’ai la chance de vivre dans un pays démocratique.
La seule démocratie du Moyen-Orient.

Parce que dans les pays alentours, ceux qui font la pluie et le beau temps à l’ONU et dans les rédactions de la presse arabe et occidentale, celui qui oserait écrire ce que je viens d’écrire sur les dirigeants de son pays serait sur-le-champ pendu, égorgé ou passé par les armes puis son corps traîné à travers la ville afin de servir d’exemple. Et s’il a vraiment beaucoup de chance, il sera seulement mis dans un trou jusqu’à la fin de ses jours.

On a un peu tendance à oublier cela quand on habite un pays où la parole est libre.

Je finirais en citant une phrase prononcée la semaine dernière par Benjamin Netanyahou qui résume assez bien la situation :

"Lorsque les Arabes déposeront les armes, il n’y aura plus de guerre,
Lorsque Israël déposera les armes, il n’y aura plus d’Israël".


Emettons le souhait pour la nouvelle année juive 5769 qui s’annonce, que les Arabes déposent enfin les armes pour que le Moyen-Orient puisse devenir un havre de paix pour tous les peuples de la région, et de sérénité pour toutes les religions.


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jeudi 3 juillet 2008

Ingrid est libre; pensée pour Guilad....



Ce soir, Ingrid Betancourt, prisonnière des FARC en Colombie, a été libérée. Elle va pouvoir bientôt retrouver sa famille.

Ce soir, on ne peut qu'être heureux pour elle et pour ses proches quand on sait le calvaire qu’ils ont enduré.

Ce soir, le Président Sarkozy, entouré des enfants d’Ingrid s’est exprimé sur cette libération.

Ce soir, le Président Sarkozy a rappelé que Guilad Shalit était toujours retenu en otage.

Ce soir, je tiens à souhaiter un bon retour à Ingrid Betancourt.

Ce soir, je tiens à remercier Nicolas Sarkozy.

Ce soir, à Jérusalem, on enterre les victimes de l’attentat à la pelleteuse qui a fait ce matin, 3 morts et près de 70 blessés.

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mardi 1 juillet 2008

Liban II: la guerre perdue de l'Etat d'Israël

par Alain Legaret, 1er juillet 2008


Samir Kuntar a été condamné par un tribunal israélien à une peine cumulée de 542 ans pour avoir massacré la famille Haran lors d’une opération terroriste à Naharya en 1979, au cours de laquelle il fracassa avec grande délectation, la tête de la jeune Einat âgée de 4 ans sur les rochers longeant la mer.

Aucun gouvernement précédent n’a jamais envisagé sérieusement la libération de ce monstre qui n’éprouve aucun remord à offrir de jeunes enfants en sacrifice à son dieu.

Arrive alors le gouvernement Olmert qui en récompense pour ses actes de bravoure, décide de réduire sa peine de 542 à seulement 29 ans et de libérer celui qui sera bientôt reçu en héros chez les adorateurs d’Allah.

Il ne sera pas le seul à être relâché, mais d’autres prisonniers en pleine santé suivront son chemin vers la liberté retrouvée.

Sans surprise de dernière minute, cette libération devrait avoir lieu prochainement dans le cadre d’un accord passé avec la milice chiite - libanaise, qui prévoit qu’Israël récupère en échange les dépouilles des soldats Ehud Goldwasser et Eldad Reguev enlevés vivants le 12 juillet 2006 lors d’un attaque du Hezbollah sur le territoire israélien.

Au-delà de la nécessité de récupérer le corps d’un être cher pour pouvoir en faire le deuil, la loi juive veut qu’il soit enterré conformément à la tradition. Les familles Goldwasser et Reguev pourront ainsi rendre hommage et pleurer leur défunt.

L’intention est louable mais pourquoi diable en payer un prix si élevé ? N’est-ce pas donner carte blanche à l’assassinat de Juifs puisqu’en tuant leurs otages, les assassins obtiennent maintenant plus que ce que tous les gouvernements précédents d’Israël étaient prêts à donner pour récupérer ses citoyens vivants ?

En fait, quand je parle d’assassinat d’otages, c’est pour préserver les âmes sensibles.
Car en réalité, quand on sait les tortures ayant entraîné la mort qui ont été infligées au Juif Ilan Halimi par des jeunes soumis à l’influence de la presse française, on peut imaginer ce que peut donner le traitement opéré sur des soldats israéliens par des miliciens chauffés aux délicats sermons des mosquées libanaises.

Cette décision du gouvernement Olmert est lourde de conséquences. Tsahal devra-t-elle envisager de distribuer à ses soldats des doses de cyanure à ingurgiter en cas de danger pour éviter de mourir dans les pires atrocités puisque la barbarie sur les soldats juifs est maintenant récompensée par Israël ?

Mais revenons à ce 12 juillet 2006. Les hommes du Hezbollah tuent 8 soldats israéliens et enlèvent Ehud et Eldad. Le gouvernement Olmert lance alors des représailles ayant pour objectif de chasser le Hezbollah du sud Liban et de ramener les otages quitte à devoir "retourner chaque pierre du pays du cèdre pour les retrouver".

Mais voilà. 31 jours, c’est beaucoup trop long pour la mémoire défaillante du parti Kadima, puisque le gouvernement israélien approuve le 11 août un cessez le feu dans lequel est complètement ignoré le sort de ses soldats otages. Mais pourquoi ont-ils donc fait la guerre ? Ils ne s’en souviennent plus vraiment.

Mais ce n’est pas tout. Après donc un mois de combats où les soldats de Tsahal sont envoyés sur le front, certains sans vivres et d’autres sans munitions, le gouvernement Kadima lance enfin une offensive d’envergure sur les positions du Hezbollah. Sauf qu’il vient encore d’oublier le cessez le feu qu’il a approuvé voilà quelques heures, et qui doit rentrer en vigueur le lundi 14 août au matin, soit trois jours plus tard.
Les moyens sont enfin là mais le temps n’y est plus : Kadima vient d’inventer le concept de la guerre que l’on perd tout seul.

Ce serait comique si ce n’était pas triste. Combien de morts pour rien ! Un tel niveau d’incompétence n’avait encore jamais été atteint en Israël.

Ah, si seulement on avait osé faire la guerre pour la gagner, Hassan Nasrallah aurait rejoint l’enfer des martyrs tandis qu’Eldad et Ehud seraient peut être revenus en Israël non pas dans de sinistres boites, mais fiers, debout, et escortés par l’unité de Tsahal qui les aurait libérés.

La commission Winograd chargée d’enquêter sur la gestion de ce conflit désastreux, a relevé quelques anomalies mais rien de bien compromettant qui pourrait nuire à la carrière d’Ehud Olmert car elle l’a regardé comme un homme pouvant amener la paix dans la région.
Drôle de motivation pour produire des conclusions complaisantes avec ceux sur qui on est censé enquêter.

Bien sûr que c’est un homme de paix ! Pour plaire aux nations, il a fait des habitants du Gush Katif des réfugiés dans leur propre pays, il expulse les juifs de chez eux, il démolie leurs maisons, il lance sa police montée sur les récalcitrants, il envoie les soldats au casse-pipe, il disloque la terre d’Israël si chèrement acquise pour obtenir quoi en retour ? Le mépris et les larmes. Aucun ennemi d’Israël ne pouvait en espérer autant.

Si aujourd’hui en France, le mot "jeune" est devenu synonyme de "sauvage", en Israël le mot "paix" devient synonyme de "capitulation".

Avec l’assassinat des soldats Goldwasser et Reguev et la libération prochaine de Samir Kuntar la victoire du Hezbollah s’annonce totale. Comble du raffinement, le mouvement chiite s’est même payé le luxe de faire coïncider l’échange des corps israéliens contre son héros pratiquement à la date anniversaire de l’enlèvement des soldats.

"La dernière guerre d’Israël sera celle qu’elle perdra" avait dit Ben Gurion.
Olmert a réussi à le faire mentir.
Sans doute, le vieux lion n’imaginait jamais qu’un jour, l’état juif serait aux mains de dirigeants si peu attachés à la terre d’Israël qu’ils l’abandonneraient avec autant de facilité, si peu soucieux de leurs concitoyens qu’ils récompenseraient ceux qui les assassinent.

Jusque là Israël était fière des exploits de son espion Elie Cohen qui avait infiltré les plus hautes sphères de Syrie, mais le Hezbollah a réussi l’incroyable tour de force de faire en sorte que les dirigeants fatigués d’Israël exaucent le moindre de ses souhaits.

Pour aller au bout de cette mauvaise farce et devant tant de largesses de la part des responsables israéliens actuels, il ne reste plus au parti Kadima, agrégat sans goût ni saveur de personnalités politiques sans convictions et dont la préoccupation essentielle est de conserver leur part de pouvoir, que d’envisager l’intégration officielle en son sein de fidèles du Hezbollah.
Il aurait au moins une petite chance de sortir vainqueur de la prochaine guerre vers laquelle sa paix de dupes nous entraîne.

Heureusement pour nous que les fous d’Allah ne sont pas si fous pour s’embarrasser d’une telle bande de losers.



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dimanche 29 juin 2008

Sarkozy en Israël: entre sincérité et compromis

par Alain Legaret, 29 juin 2008


Commençons tout d’abord par un bref retour sur la visite de George W Bush en Israël que nous pouvons synthétiser ainsi :

Bush croit en Dieu,
Olmert croit en Bush,
Nétanyahou croit en lui. Dommage car ses paroles justes sont étouffées sous un nuage de suffisance.

Poursuivons par un bref survol de la visite de Nicolas Sarkozy en Israël :

Carla a su ravir le cœur des Israéliens,
Sarkozy n’a pas convaincu,
On a pu vérifier une fois de plus que long est le chemin pour gagner la confiance, mais qu’un instant suffit pour la perdre.

Et pourtant, je persiste à croire que le Président Sarkozy est une grande chance pour la France, et qu’il peut l’être aussi pour le monde.
N’oublions pas qu’il y a seulement 6 ans, suite à des décennies d’une politique catastrophique des dirigeants de gauche comme de droite, Le Pen arrivait au second tour des élections présidentielles parce qu’il était le seul à cette époque à oser parler vrai sur l’état de la France, même si son discours était assaisonné au poison.
Et pourtant, les sondages n’ont rien vu venir car en France, la vérité fait peur. On préfère se voiler la face.

Et puis est arrivé le Sarkozy nouveau qui en exprimant tout haut ses convictions, a réussi à reléguer naturellement Le Pen aux oubliettes.

Depuis qu’il a pris ses fonctions comme Président de la République, il s’applique à relancer le moteur du pays après des années où l’on croyait qu’il suffisait d’être passager pour que le bus avance.

Côté émotion aussi, il produit français. Plus besoin d’aller chercher en Angleterre ou à Monaco pour assouvir sa soif de frasques amoureuses que tout le monde critique mais dont tout le monde raffole en cachette. Comment expliquer sinon que les ventes de la presse people soient en progression constante, + 8% en 2008?

Sarkozy est une révolution pour la France. Il va vite, il est jeune et ne le cache pas, il bouleverse complètement les règles vieillottes de ses prédécesseurs.

Pourtant, sa tâche est rude car il doit renverser la vapeur de 40 ans de dérive de la vie politique française.

Je pense que cette dérive à commencé dès 1967, lorsque le Général De gaulle a abandonné la morale pour ses intérêts. Lorsqu’il a lâché Israël pour initier la fameuse politique arabe de la France, politique qui fut reprise par tous ses successeurs.

On dit que « les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts ». Mais est-ce que protéger ses intérêts doit être dénué de morale ?

Je vais aller encore plus loin au risque de surprendre, mais je suis aussi convaincu que De Gaulle a largement été à l’origine du soulèvement de mai 68. En effet, quelques mois plus tôt, et seulement 22 ans après la fin de la collaboration française aux horreurs nazies, De Gaulle décidait de lâcher la jeune démocratie israélienne pour lui préférer le pétrole et le marché arabe, ses despotes et ses dictatures. Loin de toute éthique, le Général mal inspiré envoya alors au peuple français un message en ces termes : « au diable la morale, je fais ce qui est bien pour moi » qui fut l’idée fédératrice sur laquelle reposa tout l’esprit de mai 68 et qui fait des ravages encore de nos jours.

Et c’est à cet esprit corrompu que Sarkozy s’attaque par des notions simples : qu’il suffit de travailler pour ne plus être chômeur, qu’il est aberrant de penser qu’en travaillant moins on va gagner plus, que lorsqu’on agresse une vieille femme, c’est la vieille femme qui est la victime, que le terrorisme ne s’explique pas, il se combat, etc.…

Mais voilà. Cela ne plait pas à tout le monde. Surtout à l’establishment en place.

Quand on donne un coup de pied dans la fourmilière, il n’est pas surprenant que les fourmis ne soient pas contentes, même si c’est pour leur bien.

Dans un pays où par tradition s’applique l’adage « quand on veut mener le peuple, il faut le suivre », il n’est pas étonnant que la presse sentant son pouvoir absolu de faiseuse d’opinion menacé, a largement attaqué le nouveau chef de l’état français.

C’est comme ça qu’après un an au pouvoir, Sarkozy ne bénéficie plus que de 33% d’opinions favorables. Et c’est là où le bas blesse.

Car soudain, le Président et son entourage sont saisis du doute : et si on faisait fausse route ? Et si on allait trop vite ? Et si, et si ?

Le doute s’installant, les convictions s’envolent : le discours se fait plus consensuel, moins convaincant, et remet la France dans sa position traditionnelle du « cul entre deux chaises. »

C’est ainsi que malgré son amitié sincère pour Israël, Sarkozy a raté son récent voyage dans l’Etat Juif en tenant des propos dans la lignée de ceux de ses prédécesseurs, histoire de ménager la chèvre et le chou.

Pourtant, il n’a aucune raison de douter. 40 années de fausse route ne se corrigent pas en seulement 12 mois.
Etre crédité d’un tiers d’opinions favorables quand on a entrepris de remettre la France sur les rails, c’est énorme. Surtout quand toute la journée, d'autres martèlent aux Français « les ratés du Président. »
Il dispose encore de 4 ans devant lui pour changer les esprits soumis à l’emprise néfaste des faiseurs d’opinions pour qui tous les coups sont permis. Ceux qui ont profité de mai 68 pour prendre le pouvoir, et qui s’y accrochent désespérément. Ceux qui font râler les Français sur leur quotidien mais qui critiquent toute réforme, laissant la France dans cet immobilisme qui leur convient bien.

« Il faut rechercher le bien du peuple et non satisfaire à ses désirs », disait David Ben Gurion
Ainsi s’exprime la sagesse des grands hommes qui font l’histoire.

Le doute a toujours été le principal ennemi des hommes de conviction.

J’espère que Nicolas Sarkozy saura le dissiper et reprendre rapidement son combat pour éloigner la France de ses démons qui la rongent depuis des décennies, et ceci, sans tomber dans le piège des sondages favorables à la France qui freine.

J’espère qu’il reviendra bientôt en Israël pour y tenir cette fois les propos d’un ami véritable, sûr de lui, mais pas dominateur.


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lundi 16 juin 2008

Petite histoire d’orientation

Encore un épisode qui illustre la déliquescence de certains médias, leur méconnaissance des subtilités de la langue française, voire pire, leur mauvaise foi.

Il y a quelques temps, je me rendais sur un site d’information en ligne d’une chaîne de télévision publique, non pas pour avoir des nouvelles bien entendu, mais pour savoir comment ces dernières étaient retranscrites par nos journalistes présumés.

Je lis donc:

Un Palestinien a été tué alors qu’il lançait des pierres,

sans plus de précisions.
Encore une belle image qui alimente le mythe « des pierres contre des chars», « du faible contre le fort », « du pauvre contre le riche » si cher à nos amis en quête de clichés pour entretenir la haine et par conséquent, leur gagne-pain.

Je reprends donc les dépêches originales d’agences de presse sur lesquelles, en fait, deux versions s’opposent : d’après les sources palestiniennes d’une part, il lançait des pierres, mais d’après les sources israéliennes, il était armé. Tiens donc. Pourquoi le journaliste a-t-il cru bon d’omettre complètement la version israélienne, pour présenter la version palestinienne comme un fait avéré ?

Je contacte donc le rédacteur en chef et nous regardons ensemble les dépêches des agences de presse à partir desquelles a été tirée l’information. « Ah oui, me dit-il, vous avez raison, nous allons corriger. »

Satisfait d’avoir affaire à un homme honnête, j’attends patiemment la nouvelle mouture. Elle ne tarde pas à arriver. Cinq minutes après je lis :

« un Palestinien a été tué alors qu’il lançait des pierres. L’armée israélienne affirme qu’il était armé »


Je contacte à nouveau mon interlocuteur pour lui signaler que la nouvelle version est encore pire que la précédente.
« Ah, bon ? Pourquoi ? Les deux versions figurent maintenant ? Qu’est ce qui ne va pas ? » Me rétorque-t-il.

Je commence à me demander sérieusement s’il le fait exprès ou s’il le fait exprès (la répétition n’est pas une erreur: elle est tout à fait volontaire. Elle agit comme un décontractant devant ce qui m’apparaît de plus en plus comme de la mauvaise foi).

Lui laissant toujours le bénéfice du doute, j’entreprends de lui compléter les cours d'objectivité qu’il a certainement du rater quand il suivait l’école de journalisme.

« Mais Monsieur, lui dis-je, quand vous écrivez qu’il jetait des pierres sans mentionner votre source en l’occurrence palestinienne, le journaliste objectif que vous êtes sensé être, entérine cette version comme étant la vérité. Par conséquent, la présentation de la version contradictoire israélienne devient forcement un mensonge. »

Là, tout en restant poli, il me fait comprendre que je pinaille, que lui et son équipe essaient d’aller au plus bref, que les deux versions sont maintenant présentes, que leur présentation, à son sens, est identique, et que je devrais en quelque sorte, lui lâcher les baskets.

A ce moment là, je n’ai plus de doute : il le fait bien exprès.

J’ose alors une dernière requête: « Monsieur, puisque vous estimez que la présentation des versions est identique, je vous propose un compromis que nous satisfera tous les deux. Pourquoi n’écrivez-vous pas:


Un Palestinien armé a été tué. Des sources palestiniennes affirment qu’il lançait des pierres ».

Après un bref silence, il se souvient soudain qu’il a une réunion urgente et qu’il doit clore notre conversation.

« Certainement une réunion d’orientation », songeais-je.

La version défavorable à l’état juif restera inchangée.

Certes, ce n’est pas grand-chose.

Une goutte d’eau viciée dans la mer n’a jamais tué personne, mais une mer de gouttes d’eau viciée peut à la longue affecter les capacités de discernement de populations entières.

C’est ainsi qu’à force de boire la tasse, 59% des Européens considéraient Israël comme la « menace la plus sérieuse pour la paix dans le monde ».

Alain Legaret

vendredi 30 mai 2008

1967: et la lumière fut?

Devant l’empressement du parti hybride Kadima à distribuer les terres entre les voisins d’Israël dans l'espoir d'obtenir en échange la fameuse paix tant souhaitée qui, soit dit en passant et sans le refus des pays arabes, serait déjà en vigueur depuis 1948, nous remettons en ligne pour mémoire ce texte paru une première fois sur ce site le 20 septembre 2006.

Non, 1967 n'est pas l'année de la création du monde.

En échange de la paix, les Arabes palestiniens "modérés" affirment vouloir "récupérer la totalité de leurs territoires" conquis par Israël en 1967 à savoir: la Judée-Samarie (appelée Cisjordanie par les révisionnistes), Gaza et Jérusalem Est.

Pourtant, avant 1967, l’ensemble de ces territoires étaient arabes, en l'occurrence, égyptiens et jordaniens (en réalité, ils n'ont jamais été palestiniens, contrairement au mythe largement entretenu par les mêmes révisionnistes pour justifier le "vol de terres" par les Juifs). Donc en toute logique, pour créer "leur état sur leurs territoires" comme l'aiment à le revendiquer les Arabes palestiniens, ils auraient du s'en prendre alors à l'Egypte et à la Jordanie. Que nenni!

Car ils étaient déjà à l'époque, uniquement occupés à s’attaquer aux Juifs de Jérusalem ouest, de Tel-Aviv, de Haïfa, enfin partout où il leur était possible d'en tuer un maximum, exactement comme ils le font aujourd'hui.

A la lumière de ces données vérifiables par tout un chacun, mais étrangement ignorées par la communauté internationale, il est illusoire de penser que donner aux Arabes palestiniens les territoires qu’ils réclament aujourd’hui, mettra un terme à leurs attaques. Et pourtant, cela fera bientôt cinquante ans que cette exigence sert de base à toutes les tentatives qui sont ou ont été faites, au règlement du conflit, avec évidemment le succès que l’on sait.

« Les territoires contre la paix », martèlent sans cesse les amnésiques qui ont aussi oublié comment la seconde guerre mondiale a commencé.

Alain Legaret

lundi 17 mars 2008

Israël a peur de l’opinion mondiale

Par Edward Bernard Glick
Washingtontimes.com
15 mars 2008 - Adaptation française de Sentinelle 5768 ©

Alors que les ennemis d’Israël considèrent le problème de la Palestine, l’Etat juif, avec le premier ministre le plus faible et le plus impopulaire de son histoire, et une armée qui a échoué dans la seconde guerre du Liban, se trouve en chute libre politique, militaire et dans ses relations publiques. Son armée n’intimide pas ni ne défait ses ennemis. Malgré des éliminations ciblées répétées, des barrages et des incursions, les terroristes continuent d’envoyer à leur gré des roquettes et des missiles sur Israël. La raison majeure, selon leur opinion et la mienne, est la peur paralysante d’Israël d’une opinion mondiale négative, et de provoquer des victimes civiles ennemies. Comme Fouad Ajami de l’Université John Hopkins l’a observé, le terroriste : « travaille toujours avec toutes les ficelles de la société qui le couvre ».

Aussi, si l’Etat juif ne maîtrise pas ses craintes et n’inflige pas plus, et non pas moins, de dommages collatéraux sur les lieux d’où provient la terreur, il mourra sûrement.

Ceux qui veulent la destruction d’Israël et y travaillent ne se réduisent pas du fait du meurtre de civils innocents. Ainsi, ils ne sont pas impressionnés par la politique défaillante d’Israël visant à limiter en s’excusant de telles victimes, puis en quêtant le pardon de la part d’un monde qui cache son antisémitisme politiquement incorrect derrière un antisionisme politiquement correct.

Les ennemis seraient plus impressionnés si Israël suivait l’adage de son ancien Chef d’Etat Major Général, le Lt Général David Eleazar. Après un raid de commando en 1973 à Beyrouth, durant lequel une italienne âgée de 70 ans fut tuée, le Lt Général Eleazar exprima ses regrets mais ajouta : « Israël ne s’en tiendra pas aux règles d’une guerre partielle ; les guerres ne sont pas gagnées avec une défense puissante ».

Les ennemis d’Israël se souviennent, même si les dirigeants d’Israël l’ont oublié, que l’Allemagne, l’Italie et le Japon se sont rendus en 1945 uniquement parce que la puissance alliée les a écrasés, et leur a fait perdre la volonté de combattre et d’être dirigés par des perdants, politiques et militaires. Les ennemis d’Israël se souviennent, même si ses chefs politiques et militaires l’ont oublié, que les puissance de l’Axe ont été défaites uniquement parce que les puissances alliées leurs ont appliqué une force supérieure, lentement, mais soutenue au cours de plusieurs années très sanglantes.
Et les ennemis d’Israël se souviennent, même si les dirigeants politiques et militaires d’Israël l’ont oublié, qu’éviter des victimes civiles chez l’ennemi n’a jamais été un sérieux problème pour l’Amérique de Frank Delano Roosevelt, la Russie de Joseph Staline, ou la Grande Bretagne de Winston Churchill.

Israël doit aussi cesser de devenir fou furieux quand l’un de ses soldats ou civils est enlevé. Cela arrive à la guerre. Il doit cesser de libérer des centaines ou des milliers de combattants ennemis contre un ou deux de ses citoyens.

Suivant tous les calculs, il est légitime de sacrifier un soldat pour en sauver 10, 10 pour en sauver des centaines, des centaines pour en sauver des milliers, et des milliers pour en sauver des millions. Du fait de la symbiose entre la victoire et les victimes civiles, Israël doit aussi appliquer ce principe à ses victimes civiles. Au cours de la guerre d’indépendance en 1948, pour établir leur Etat, au moins un pour cent de la population d’Israël – alors de 650.000 – ont donné leur vie. Mais aujourd’hui, alors que la population d’Israël est dix fois plus importante, ses dirigeants se trompent en croyant que les Israéliens ne sauraient pas endurer un pourcentage bien inférieur de morts pour préserver leur Etat.

Les Israéliens doivent cesser de s’inquiéter de l’opinion mondiale. La seule opinion qui compte, et uniquement dans la mesure où elle ne menace pas l’existence d’Israël, est celle de la communauté juive de Diaspora et l’opinion américaine. Pendant la Guerre au Liban en 2006, les Américains, depuis le Président Bush jusqu’à l’homme et à la femme de la rue, espéraient et priaient pour que les Israéliens soient beaucoup plus audacieux qu’ils ne l’étaient et l’emportent victorieusement. Pour survivre, Israël devra combattre selon les règles de ses voisins. La première règle est : « Ne laisse jamais la peur de victimes surpasser ton évaluation militaire ». La deuxième règle est : « Si tu ne remportes pas la victoire sur ces voisins, tu perds, et tu le mérites ».

Edward Bernard Glick, author of "Between Israel and Death," is a professor emeritus of political science at Temple University.

jeudi 13 mars 2008

Des moralistes si indulgents


Quand on tue intentionnellement des civils à New York, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Madrid, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Bali, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Beslan, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Louxor, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Londres, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Casablanca, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Djerba, c’est du terrorisme.

Quand on tue intentionnellement des civils à Moscou, c’est du terrorisme.

Mais quand on tue intentionnellement des civils à Jérusalem, pour des organes de presse comme Libération ou encore Le Monde, ç’est soudain de l’activisme.

C’est vrai qu’assassiner des adolescents juifs en train d’étudier, était aussi considéré par les nazis comme un acte de guerre.

Même le conseil de sécurité de l’ONU n’a pas condamné cet attentat du 6 mars dernier à Jérusalem où un terroriste palestinien a ouvert le feu dans la bibliothèque d’une école talmudique pour y tuer un maximum d’élèves.

Malheureusement cette complaisance ne nous surprend même plus, mais reste tout de même riche en enseignements :

En effet, quand les moralistes sont aussi conciliants avec la barbarie, devenir leur bouc émissaire représente un véritable gage de respectabilité.

Alain Legaret
13 mars 2008

mardi 4 mars 2008

L’antisémitisme, responsable des derniers combats à Gaza

Israël s’est totalement retiré de Gaza le lundi 12 septembre 2005.
Depuis, les villes israéliennes limitrophes de ce territoire sont constamment bombardées.
Pour tenter de mettre fin à cette situation, l’armée israélienne a pénétré de nouveau dans la bande de Gaza samedi 1er mars 2008.

Immédiatement, le concert des Nations s’est fait entendre pour condamner Israël.
Hommes politiques, responsables de tel organisme officiel et de telle organisation internationale, grands spécialistes et petits journalistes tous unis dans la condamnation unanime de l’Etat Juif. Du seul Etat Juif au monde.

Les voilà qui sortent enfin de leur torpeur. Mais où étaient-ils tous ces épris de paix lorsque pendant plus de deux ans, les habitants de Sdérot étaient bombardés quotidiennement?

Pourquoi aucune voix n’est venue perturber le fracas régulier des missiles palestiniens frappant les maisons et les écoles israéliennes depuis 2005 jusqu’à 2008 ?

Est-ce qu’une situation dans laquelle les Juifs, hommes, femmes, et enfants, sont pris pour cible jour après jour est une situation normale à leurs yeux au point que nul journaliste n’en parle, que nul homme politique ne proteste, que nul responsable de tel organisme officiel ou de telle organisation internationale ne demande que cessent ces tirs sur la population juive ?

Pourquoi toutes ces personnes bien intentionnées ont-elles observé un silence de plus de deux ans quand seuls les Juifs étaient visés ?

Comment les mêmes osent-ils aujourd’hui se lever sans honte aucune, pour condamner en chœur la riposte israélienne alors que durant plus de deux longues années, ils n’ont rien dit ou fait pour dénoncer ou faire stopper les missiles tirés à partir de Gaza ?

Le Juif doit–il accepter d’être assassiné dans le silence des Nations sans que rien ne soit tenté pour le sauver?

Est-il encore si difficile pour le monde de se défaire de ses vieilles habitudes ?

Alain Legaret
4 mars 2008

vendredi 29 février 2008

Yes Comment

« Au proche orient, au moins 8 Palestiniens ont été tués aujourd’hui au cours de 2 raids menés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
En riposte, une roquette palestinienne tirée dans le Sud d’Israël a fait une victime. »

Journal Télévisé de 20H de TF1 du 27 février 2008.


Est-il vraiment necessaire de préciser que c'est plus de 40 roquettes palestiniennes qui ont été tirées ce même jour sur la population juive dont effectivement une seule d'entre elles a fait mouche?


Est-il vraiment besoin de préciser qu'en represailles à cette attaque massive, l'armée Israël a riposté en visant les rampes de lancement pour faire stopper ces attaques de roquettes?


Est-il vraiment besoin de préciser qu'une information objective et de qualité se doit de relater les faits avec précision et sans en inverser la chronologie?


jeudi 28 février 2008

Kadima doit disparaitre קדימה צריכה להתפרק

יצאנו מלבנון, קיבלנו קטיושות על הצפון
יצאנו מעזה, קיבלנו קסמים על הדרום
היום הממשלה רוצה לתת חלק מירושלים הבירה כי הם חושבים שמרכז הארץ יותר מדי שקט .

תוצאות מדיניות קדימה הן ברורות : להכנע לטרור, לתת את ארץ ישראל לערבים ולתת ליהודים למות
הם לא מביאים שלום אלא בושה מוות ומילחמות בכל החזיתות
אלן לגארט

On est sorti du Liban, le Nord du pays a été bombardé de Katiouchas.
On est sorti de Gaza, le Sud du pays a été bombardé de Kassams.
Aujourd’hui, le gouvernement veut donner une partie de la capitale Jérusalem parce qu’il considère que le centre du pays est trop tranquille.

Les résultats de la politique de Kadima sont clairs : la soumission au terrorisme, la terre d’Israël aux Arabes, et la mort pour les Juifs.
Ils n’amènent pas la paix mais la honte, la mort et la guerre sur tous les fronts.

Alain Legaret

vendredi 15 février 2008

Yes Comment

14:58 Espagne : selon un sondage, les socialistes actuellement au pouvoir arriveraient en tête des prochaines élections législatives, prévues pour le 9 mars. Avec 40,2% des voix, ils devanceraient légèrement le Parti populaire qui obtiendrait 38,7%. (Guysen.International.News)

Les sondages en Espagne ne veulent rien dire. On sait très bien depuis les élections qui ont mené au pouvoir Zapatero, que ce sont les islamistes qui décident de la politique du pays.

Jusqu'à nouvel ordre...
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