J'ai écouté Manuel Valls sur i24 news. Il parle bien le
Premier Ministre. Il parle très bien. Dommage que quand il signe un document
officiel, il ne voit les erreurs qu'après avoir signé.
Enfin, je dis "il". Rien ne nous dit que c'est lui
qui a signé, bien sur. Faut reconnaitre que depuis qu'ils nous ont fait Ali
Baba et les trente trois voleurs à l'UNESCO, ils ont toujours refusé de nous
dévoiler qui a joué le rôle de l'arabe en chef.
Et puis faut pas trop compter sur les journalistes pour
le savoir. Ils ont été très discrets sur ce coup. Ils n'étaient pas là. Ils
n'ont rien vu. Ils devaient être sur le parking en train de garder les
chameaux. Mais ils sont parfaitement indépendants, soyez surs.
On a simplement eu droit à postériori à un triste numéro du
couple ARTE – Libération qui après avoir martelé pendant des décennies que
l’antisionisme n’avait rien à voir avec l’antisémitisme, défendait soudain
que l’antisémitisme de la résolution n’était en fait que de l’antisionisme. A
ne rien comprendre. L’indépendance de la presse vaut bien un petit coup de
pouce au pouvoir politique, n’est-ce pas ?
Je reconnais être taquin. J’abuse peut être. Car depuis
qu’on a découvert le vote de la honte, l’exécutif s’est fondu en excuses et en
regrets. A se demander si c’est bien lui qui décide de la politique du pays. Et
si ça se trouve, ce n’est même pas la France qui a choisi de voter la
résolution infâme. Et pourquoi pas un coup du Qatar qui aurait voté deux fois?