lundi 19 novembre 2007

Les USA à Israël : Libérez les terroristes mais Pollard reste en prison !

Extrait de l’interview d’Esther Pollard du 18 novembre 2007 sur la station de radio israélienne Reshet Bet :

« Je voudrais vous associer à ce que je ressens en ce jour terrible. Comme vous devez certainement le savoir, le Premier Ministre se prépare à faire voter le cabinet demain matin pour répondre a la demande des Etats-Unis, à savoir libérer quelques 500 terroristes pour faire un geste envers Abou Mazen.

En vérité, je crois qu’aucun citoyen de ce pays ne comprend comment la libération de centaines de tueurs de femmes et d’enfants peut représenter un pas vers la paix !
Mais laissons cela de côté pour l’instant.

Aujourd’hui, mon mari qui a travaillé comme agent israélien pour la sécurité de ce pays et sur sa demande, entame sa vingt-troisième année en prison. Je voudrais demander : N’y aurait-il aucun député, aucun ministre de l’Etat d’Israël qui aurait un peu de conscience, de droiture, ou de morale ? Comment se fait-il que personne ne se lève et ne crie :

Ce n’est pas acceptable que Pollard reste en prison !
Ce n’est pas acceptable que les Etats-Unis nous demandent de relâcher un tas de tueurs de femmes et d’enfants sans que notre Premier Ministre ne tape pas du poing sur la table et dise : avant que vous ne commenciez à nous demander un geste quelconque, libérez Pollard !
»


Elle a raison Esther Pollard de demander la libération de son mari Jonathan, emprisonné depuis plus de 22 ans.

Il est inconcevable que le gouvernement américain fasse pression sur Israël pour libérer des centaines de prisonniers et refuse de libérer le seul prisonnier qui fut au service d’Israël.

Il est inconcevable que le gouvernement israélien ne se préoccupe uniquement de la libération de Palestiniens mêlés à des meurtres tandis qu’il oublie ses enfants Jonathan, Guilad, Eldad, Ehud et Ron qui croupissent dans les geôles américaines ou quelque part au Moyen-Orient.

Il est inconcevable que les différentes ONG, la Croix-Rouge, les gouvernements et l’ONU ne fassent pas pression pour la libération ou ne serait-ce seulement pour n’obtenir qu’un signe de vie des otages israéliens alors que leurs ravisseurs sont connus de tous, et même aidés par certains d’entre eux.

Il est inconcevable que seul Israël doive faire des gestes.
Il est intolérable que son gouvernement ne cède.

Alain Legaret

jeudi 1 novembre 2007

Qui se sent morveux…censure

Un internaute outré que l’on nommera Y.M., nous a adressé le message qui a été censuré (« modéré » en langage diplomatique) dans le forum du Nouvel Obs.

Il n’y a vu aucun caractère injurieux ou diffamatoire qui justifierait la censure.
Il nous a demandé notre avis sur son texte. On vous le soumet aussi.

A un article qui proposait une journée sans Sarkozy dans les medias, voici donc ci-dessous la réaction de notre internaute :

«Mieux qu’une journée sans Sarko…

...une journée sans medias.
Voire plus.

Les gens commenceraient alors à réfléchir par eux-mêmes sans passer par le prisme des mâcheurs et déformateurs de faits.

Ils commenceraient à discuter de LEURS points de vue et pas de ceux qu'on leur suggère.

Il faudrait alors réfléchir au lieu de répéter ce que dit tel ou tel canard que l'on cite pour prouver le sérieux de ses propos farfelus.

Ne rêvons pas, le quatrième pouvoir n'accepterait jamais de le perdre, et donc, de se perdre.

Ce serait trop beau. »


A le lire, on se demande nous aussi pourquoi le Nouvel Obs a-t-il supprimé le message ?
Notre internaute aurait-il touché dans le mille?


PS : Nous avons vérifié par nous même les dires de Y.M. puisque nous avons publié à notre tour le message à 19h34 ce 1er novembre 2007.
Et à 19H43, il a été en effet retiré du forum.

Voici les copies d’écran avant et après la suppression du message

samedi 27 octobre 2007

Pour Patrick Saint-Paul du Figaro, l’Etat Juif sera toujours le coupable

Ainsi, dans Le Figaro du 27 octobre 2007, on peut lire le titre suivant:

ISRAEL INFLIGE DE NOUVELLES SANCTIONS A LA BANDE DE GAZA
De notre correspondant à Jérusalem PATRICK SAINT-PAUL
L'asphyxie économique pour que cessent les tirs de roquettes peut aussi provoquer une nouvelle escalade.

Pour Patrick Saint-Paul, ce ne sont donc pas les roquettes palestiniennes quotidiennes qui provoquent l’escalade, mais c’est bien la tentative non-violente israélienne pour faire cesser ces tirs qui serait responsable.

Curieuse façon de voir les choses.
Est-ce du mauvais journalisme ou du vulgaire militantisme?

Après un tel titre, inutile de perdre son temps à lire l’article qui s’annonce comme un tissu de propagande qui ne peut qu’alimenter les délires des antisionistes et des antisémites de tout poil.

Donc, selon la logique de Patrick Saint-Paul, ce serait parce qu’il a fait quatre ans de prison que Bertrand Cantat a tué Marie Trintignant.

C’est ça ou alors changer l'ordre des choses n’est permis que pour accuser l'Etat Juif?

Alain LEGARET

dimanche 6 mai 2007

Le cynisme au pouvoir

Aux premières heures de la renaissance de l’Etat Hébreu, David Ben Gourion proclamait : « L’État d’Israël ne sera jugé ni par sa richesse ni par son armée, mais par son image morale et ses valeurs humaines ».
Aujourd’hui, la Commission Winograd, dans ses conclusions préliminaires met en lumière, sans aucune équivoque, les graves erreurs et l’incompétence coupable du gouvernement israélien dirigé par Ehoud Olmert au cours de la deuxième guerre du Liban.
On se souvient des propos martiaux du Premier Ministre, lorsque le Hezbollah envoyait des centaines de missiles sur le nord d’Israël, de sa promesse de ramener sains et saufs les soldats kidnappés et de sa détermination à ne pas céder au chantage des ravisseurs.
Neuf mois après, les soldats israéliens sont toujours détenus, les prétentions des ravisseurs sont sans limite et Israël a perdu une partie de son pouvoir de dissuasion.
Au plus bas dans les sondages, accusé de malversations, le Premier ministre déclare avec arrogance qu’il ne démissionnera pas, estimant être le mieux placé pour corriger la situation. Il est sans doute un bon avocat pour plaider la cause des coupables, est-il toujours bien placé pour défendre celle d’Israël ?
La moralité et la décence exigent sa démission et de nouvelles élections.
Toutes les mères et les pères d’Israël, ne veulent plus laisser entre ses mains le destin de leurs enfants qui sont sous les drapeaux.
L’erreur est humaine, certes, mais persévérer serait diabolique. Israël, pour sa survie, ne peut se payer ce luxe.

Roland Y. DAJOUX
Jérusalem

samedi 10 février 2007

Schizophrénie palestinienne

9.02.2007 - Tout comme l’accueil triomphal réservé à Arafat à son retour de Camp David parce qu’il n’avait “rien cédé”, l’annonce du gouvernement d’union faite depuis La Mecque a déclenché des manifestations de liesse dans la rue palestinienne.

“Le Hamas et le Fatah s'accordent à La Mecque
Mahmoud Abbas, Ismaël Haniyeh et le leader du Hamas, Khaled Mechaal, sont parvenus, hier, à un accord de gouvernement d'union censé mettre un terme aux violences qui ont tué 90 personnes depuis décembre. Haniyeh, du Hamas, prend la tête du gouvernement, avec 8 ministères pour son parti contre 5 pour le Fatah. Les ministères des affaires étrangères et de l'intérieur seront confiés à des indépendants. Le texte ne reconnaît ni Israël ni les accords israélo-palestiniens et le Hamas a refusé de renoncer à la violence. A Gaza, l'annonce a été saluée dans les rues par des feux d'artifice. Abbas doit retrouver Olmert et Rice le 19 février pour relancer le processus de paix.”

Or, qu’y a-t-il de si réjouissant dans cette “accord” ? À sa lecture, on croit rêver: aucune ouverture, aucune évolution. Rien qu’une volonté d’enfermement politique schizophrène. À croire que les Palestiniens aiment se réjouir des situations sans issue.

“Relancer le processus de paix” ? Mais avec quelles propositions: l’absence de reconnaissance de son interlocuteur ? Le refus d’entériner les accords passés ? Le renforcement de la violence ?

L’UE “hésite à prendre position” sur la déclaration commune pour reprendre son financement. Quant à l’Arabie saoudite, qui a hébergé et produit cette mascarade, elle continue à se jouer du peuple palestinien, comme elle le fait depuis 60 ans. Étonnant de constater comment un peuple fier et réputé intelligent réussit encore à se laisser manipuler aussi facilement. Le seul peuple au monde à avoir obstinément refusé toute solution viable au problème de ses réfugiés.

Outil politique pour les uns, pantins à bon marché pour les autres, les leaders palestiniens se suivent et se ressemblent, privilégiant toujours le sacrifice des leurs plutôt que d’envisager la moindre concession à leur obsession mortifère.

Trop de jeunes sont morts de part et d’autre et j’éprouverais certainement plus de compassion s’ils n’étaient pas aussi nombreux dans leur constance à entretenir le culte de la haine et de la violence. Depuis le jardin d’enfants jusqu’aux ceintures explosives.

Pour sortir de cette impasse, il faudra bien qu’un jour un homme ou une femme visionnaire se détache du rang et, tel un Anouar El Sadate, prenne le chemin de Jérusalem avec l’âme sereine et la paix dans le coeur.

Le peuple Palestinien ne pourra faire des projets, bâtir un avenir pour ses enfants et s’échapper de cette spirale infernale qu’en acceptant de sortir de la dépendance névrotique dans laquelle il s’est lui-même enfermé.

Il lui faut pour cela cesser d’endoctriner ses enfants, reconnaître son voisin, s’ouvrir au dialogue, plutôt que de compter sur l’aide internationale et la bénédiction de ses “frères”, qui les regardent s’étourdir dans une sarabande absurde qui fête déjà ses nouveaux “martyrs”.

Albert CAPINO

Schizophrénie : psychose menant à la rupture du contact avec la réalité.

mercredi 7 février 2007

Négociations, ou obsessions saoudiennes?

6.02.2007 - Des négociations très âpres s’annoncent pour les semaines à venir. Peut-on même employer le terme de “négociations” quand on analyse les éléments ?

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite a annoncé, dans une missive adressée au président américain:

  • que le sommet qui doit se tenir aujourd’hui à Riyad “satisfaisait la plupart des objectifs que s’étaient fixés la diplomatie américaine”.
  • que le gouvernement d’union palestinien serait mené par une personnalité neutre à la place d’Ismaïl Hanyeh et que les portefeuilles principaux iraient au Fatah ou à des indépendants.

À la clef, et sans attendre les réactions des Américains, Abdallah a déjà annoncé que si l’embargo économique n’était pas levé à l’issue du sommet, l’Arabie saoudite se substituerait pour le financement de l’administration palestinienne, à hauteur d’un milliard de dollars.

Le gouvernement saoudien mène un grande campagne de séduction à l’intention des membres du quartette, qui ont reçu une copie de la lettre adressée au président Bush, mais veut aussi faire pression sur Israël pour accepter de dialoguer avec le Hamas.

On s’étonne de la tonalité optimiste du contenu de la “médiation” saoudienne, quand on sait qu’elle s’accompagne d’un refus de reconnaître les accords antérieurs: “le nouveau gouvernement n’acceptera pas les accords antérieurs, y compris les accords de paix que l’OLP a signés avec Israël. Le nouveau gouvernement formé à l’initiative de La Mecque ‘respectera’ uniquement ces accords, mais sans les accepter”.

Cette nuance est révélatrice d’un marché de dupes qui ne devrait tromper personne. On ne peut plus parler, dès lors, “d’initiative de paix” désintéressée, mais d’une forte pression interventionniste de la part des Saoudiens.

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert doit rencontrer le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas dans la semaine du 19 février, à l'occasion d'une visite dans la région de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, a annoncé mardi Miri Eisin, porte-parole du chef du gouvernement israélien.

Les discussions sont destinées à “relancer le processus de paix pour tenter de parvenir à un accord final et à la création d'un Etat palestinien indépendant”. (AP)

Compte tenu des auspices sous lesquelles se présente “l’initiative de La Mecque”, et du fait que des responsables palestiniens sont attendus cette semaine à Washington pour préparer cette rencontre, on peut légitimement prévoir que la prochaine entrevue avec Olmert sera assortie d’une proposition musclée de la part de Condoleeza Rice. [ voir la transcription de sa conférence de presse à Londres le 18 janvier dernier ]

Par ailleurs, les activités nucléaires de l’Iran ne semblent pas émouvoir outre mesure les membres du “quartette”, parmi lesquels la Russie et la France se refusent toujours à considérer le Hamas et le Hezbollah comme des organisations terroristes.

On entrevoit clairement que si une pression internationale faisait le forcing pour qu’aboutisse un tel “deal”, cela signifierait qu’un gouvernement d’union palestinien adoubé par l’Arabie saoudite verrait un nouveau financement s’ajouter à celui de l’Iran. Cela laisserait la main libre au Hamas pour intensifier un effort de guerre au sein du nouveau gouvernement et entamer un conflit régional depuis Gaza, coordonné avec le Hezbollah depuis le Liban, tous deux agissant par procuration pour l’actuel gouvernement iranien.

La Syrie, quant à elle, mène de front des approches souterraines dans la perspective d’une éventuelle issue pacifique tout en se réarmant massivement auprès des Russes. Assad se donne donc toute latitude pour agir dans des directions radicalement opposées, en fonction d’où viendra le vent...

L’Europe ne peut se permettre d’adopter une conduite qui serait dictée par ses seuls intérêts économiques ou pétroliers, sans tenir compte des risques géo-stratégiques auxquels elle s’exposerait. Les circonstances ne sont pas aujourd’hui les mêmes que celles qui ont conduit l’Empire britannique à se dégager de son mandat en Palestine il y a soixante ans, dans des conditions largement influencées par la fourniture de pétrole saoudien à bon marché.

La paix a certes un prix, mais la survie d’Israël ne peut ni ne doit être bradée en tirant profit d’un moment où la direction du pays est particulièrement fragilisée par les scandales qui l’agitent.

Les conséquences seraient lourdes, car ce sont les dispositions qui régissent la sortie de crise au Moyen-Orient qui détermineront le futur niveau de sécurité et d’indépendance en Europe. Il serait absurde et dangereux de croire qu’en pressant Israël d’accepter “l’initiative saoudienne”, le vieux continent recevrait un “certificat de bonne conduite” permettant d’assurer à ses populations un avenir serein.

La poursuite du programme nucléaire iranien, le réarmement du Hezbollah et l’entreprise de camouflage que représente l’intégration du Hamas au sein d’un gouvernement d’union palestinien, constituent autant de démentis criants.

Albert CAPINO

lundi 5 février 2007

Des Palestiniens blessés dans les combats entre le Hamas et le Fatah sont soignés en Israël

ASHKELON, Israël (AP) - Des victimes palestiniennes du violent conflit entre partisans du Fatah et du Hamas dans la Bande de Gaza reçoivent actuellement des soins médicaux dans des établissements hospitaliers en Israël, leur ennemi traditionnel.
Au total, dix personnes blessées dans les affrontements sont venues en Israël pour y être soignées, dont huit dans le centre médical Barzilai à Ashkelon. La ville côtière se trouve à cinq kilomètres seulement de la Bande de Gaza, où 31 personnes ont été tuées et plus de 230 blessées en cinq jours lors des plus récents combats entre militants de factions rivales.
S'ils expriment de la reconnaissance pour ces soins, les Palestiniens en convalescence au centre médical Barzilai ont encore des difficultés à accepter que des médecins israéliens s'occupent de leurs blessures.
Par le passé, des Palestiniens ont été évacués vers des hôpitaux israéliens pour y être soignés, mais en général, il s'agissait de personnes gravement blessées dans des attaques de soldats israéliens ou souffrant de problèmes de santé ne pouvant pas être soignés dans la Bande de Gaza.
D'après Shlomo Dror, un porte-parole de l'armée, des milliers de Palestiniens sont autorisés chaque année à entrer en Israël pour y bénéficier d'un traitement médical..
Mais c'est la première fois, semble-t-il, qu'Israël soigne des victimes d'affrontements interpalestiniens, un symbole de l'ampleur qu'a pris le conflit dans les Territoires.
"L'hôpital où j'étais à Gaza n'était pas sûr. Il y avait des combats près de l'hôpital. Il y avait même des combats à l'intérieur de l'hôpital. Nous aurions pu être touchés par balles", témoigne Taoufik Ladou, un comptable de 23 ans.
Khaled Radi, porte-parole du ministère palestinien de la Santé, précise que des médecins locaux ont envoyé les blessés les plus graves en Israël, où les soins médicaux sont supérieurs. Les noms des personnes concernées sont transmis aux autorités israéliennes, qui doivent donner leur feu vert avant l'entrée des blessés.
Le Dr. Shimon Scharf, directeur médical à Barzilai, souligne qu'aussi longtemps que l'établissement disposera de lits vacants, ses équipes soigneront des Palestiniens blessés, quel que soit leur état.
"Nous ne demandons" rien, "nous ne faisons pas de différences. Mon souci concerne le budget, pas le nombre de victimes", dit-il. AP

Crédits photos: ASSOCIATED PRESS PHOTOGRAPHS




mardi 30 janvier 2007

La dernière trouvaille du Hezbollah: les ballons israéliens au gaz toxique !!

Un lâcher de ballons en Israël a provoqué la panique au Liban le 28 janvier. Les ballons servaient à une promotion publicitaire. Lâchés à la frontière nord, le vent les a emportés jusqu’à Tyr et Nabatiya, où des habitants auraient été hospitalisés, en affirmant avoir respiré un gaz sortant des ballons.

L’Orient Le Jour cite l’ambassadeur italien Gabriele Cecchia, reçu hier à Beyrouth par le secrétaire général du palais Bustros, Hicham Dimachkiyé, pour une visite protocolaire : “Interrogé sur les ballons de gaz lancés par Israël au Liban-Sud, Gabriele Cecchia, qui était dans la région la veille, a évoqué « un spectacle » en Israël qui serait à l’origine de la présence de ces ballons, soulignant qu’il ne dispose pas d’éléments pouvant infirmer ou confirmer la présence de gaz toxiques. « Dans tous les cas, cette question est du ressort de la Finul ; elle seule a les prérogatives nécessaires pour la traiter », a-t-il affirmé.”
L’agence de presse israélienne Guysen précisait que les forces de la Finul avaient vérifié l’information qui s’est révélée infondée.
Et voilà comment un banal lâcher de ballons publicitaire se voit transformé en attaque aux gaz toxiques par les bons soins de la propagande du Hezbollah.
Plus grave, cette monstrueuse intox est relayée comme “l’affaire des ballons” dans certains media et suscite des questions orientées au “point presse” du Quai d’Orsay:
« Des ballons israéliens toxiques ont été lancés au sud du Liban où plusieurs personnes ont été hospitalisées après avoir inhalé leur contenu » (affirmation sans aucun autre fondement que les délires du Hezbollah)
« Considérez-vous cela comme une violation de la résolution 1701 et du droit humanitaire à laquelle le Conseil de sécurité doit réagir ? » (on part donc du principe que c’est vrai...!)
« L’armée israélienne a assuré qu’il s’agissait d’une campagne simplement publicitaire. Croyez-vous à cet argument israélien ? » (l’armée israélienne ne peut couvrir cette horreur que par des mensonges)
Réponse:
« Faute d’informations précises, pour l’heure, sur la nature exacte de ces ballons qui ont été retrouvés au sud Liban, il m’est impossible de me prononcer » en ajoutant « Je note que les forces de la FINUL analysent actuellement des échantillons prélevés sur ces ballons. En fonction des résultats de ces analyses, il conviendra de voir quelles éventuelles conséquences pourraient être tirées ».
J’espère seulement que les résultats des “analyses” seront publiés et qu’il sera fait autant de bruit sur l’inocuité de ces ballons publicitaires que sur cette “affaire” montée de toutes pièces. À une date aussi proche de la commémoration de la Shoah, la perversité tendant à faire croire que les Israéliens pourraient utiliser des gaz toxiques n’a décidément plus de limites !

Ballons toxiques suite
Ou comment créer une psychose:
Détail intéressant: on y apprend tout de même qu’il s’agit “selon les media israéliens” d’une campagne publicitaire pour le journal Ha’ir...

Notez le F-16 et le drapeau israélien en illustration. LibaNews ne précise pas si ce sont les chasseurs bombardiers qui ont été utilisés pour le lâcher de ballons !

Les commentaires qui figurent sur les réactions des lecteurs sont à hurler de rire:

Rédigé par: frenchy le 27 janvier 2007 à 17:40 A titre vraiment perso. Je ne pense pas que ces ballons contenait des matériaux toxiques encore un piege ou on tombe droit dedans, par contre je pense qu'il font des essais avec tout leurs matériels sophistiqués et électroniques et ça c'est pas bon du tout.c'est le calme avant la tempete.

Rédigé par: hihi le 27 janvier 2007 à 19:04 C'est une partie du terrorisme Israelien. Je n'ai jamais vu une armée aussi lache, qui vise la population civile en envoyant ces ballons. Pour les personnes qui trouvent cette information etrange, il n'y a vraiment pas quoi ce casser la tete, ce sont des actes de terrorisme pur et simple. Comme les bombes a sous munition.

Allez on en rajoute un:

Rédigé par: capino le 30 janvier 2007 à 11:40 Moua je sai que lé juif y sont males faisans. Les balons, cé le maime coup que les matza au sang des nouvo né chrétien. Cé un crime rituelle terroriste sioniste et anti-arabe. Cé kom ça qu’ils vont nous éliminé !

Le pire, c’est tout de même la réaction des “diplomates”, qu’ils soient français, belges ou italiens: ils attendent les “résultats des analyses” avant de se prononcer.. Ben ouais, on ne sait jamais, hein !

Albert CAPINO

Un "résumé" éloquent du "Monde"

Raid israélien après un attentat-suicide à Eilat
Malgré un cessez-le-feu entré en vigueur hier soir après quatre jours d'affrontements entre le Hamas et le Fatah, Tsahal a mené ce matin un raid contre un tunnel creusé entre Gaza et Israël. Cette attaque, qui rompt la trêve instaurée fin novembre, intervient après la mort de trois Israéliens tués par un kamikaze dans une boulangerie d'Eilat. L'attentat a été revendiqué par le Djihad islamique et les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, liées au président Abbas. Washington soupçonne Israël d'avoir utilisé au Liban des bombes à sous-munitions de fabrication US.


Si on lit bien cette news LeMonde/AFP, ce sont le Djihad islamique et les brigades Al Aqsa qui revendiquent les 3 morts d’un attentat commis en Israël, mais, c’est bien Israël
  • qui rompt la “trêve”
  • qui détruit un tunnel (on se demande bien pourquoi)
  • qui est soupçonné d’avoir utilisé des sous-munitions au Liban (on voit bien le rapport direct avec l’attentat...)

Bref, une fois de plus, si l’Etat hébreu se défend des attaques menées contre ses civils, la rédaction des dépêches du “Monde” ou de l’AFP trouvera toujours un moyen de le présenter comme coupable...

de vouloir vivre ?

Albert CAPINO

lundi 29 janvier 2007

Traduction? Vous avez dit rupture?

La campagne présidentielle va bientôt devoir s’accompagner de sous-titres...

Ou bien Marie-Ségo-Becassine ne sait pas débrayer et passe systématiquement de la 1ère à la marche arrière, ou bien, elle plagie Sarko.
"Nou ké cassé ça": un député PS de Guadeloupe dénonce une traduction inexacte.
"C'est faire preuve d'ignorance et d'inculture crasse que de faire croire que le mot +kacé sa+ en créole veut dire +casser la République+ alors que cela veut dire +changer les choses+", écrit le dirigeant PS ultramarin.
Un petit coup de griffe à l’UMP en passant (la meilleure défense étant l’attaque):
"l'UMP ne connaît rien aux départements antillo-guyanais" Il estime "scandaleux que l'UMP qui, cinq ans durant, a abandonné l'Outremer, qui a tout cassé au sens premier du terme et tout abîmé, n'a pas financé le logement social, a fait perdre 600 millions d'euros au budget de l'Outremer et, pour tout dire, pratiqué un cartiérisme honteux et un largage insidieux, s'en prenne aujourd'hui à Ségolène Royal".
Hou! Les méchants-pas-beaux qui osent s’en prendre à l’égérie du PS ! Tiens: même l’AFP s’y met en donnant sa propre traduction.
Selon le journaliste de l'AFP en poste depuis de nombreuses années en Guadeloupe, l'expression créole "nous ké cassé ça" peut être traduite par "nous allons changer ça" et, dans son acception la plus extrême, par "nous allons entrer en rupture".
Rupture ? Vous avez dit rupture ? Ce n’est pas Sarko qui parle de “rupture” ? Dans un cas comme dans l’autre, c’est une bien piètre performance. Ferait bien mieux de se mettre au tambour.
Nou ké cassé tam tam ?
Albert CAPINO

jeudi 11 janvier 2007

Le Monde: la presse en lambeaux

Aujourd’hui, je vous fais faire des économies de temps et d’argent.
Je vais la jouer prétentieux, genre grand journal de référence qui s’octroie le luxe d’écrire des grosses bêtises tout en faisant sérieux.

Ainsi, grands veinards, vous n’aurez pas à supporter la prose du reportage paru dans le journal Le Monde du 11 janvier 2007, article que vous pourrez retrouver si vous êtes vraiment masochiste et que vous y tenez absolument, en cliquant sur ce lien . Faites vite tout de même, car d’ici peu, l’accès au texte sera payant et je vous assure, je vais vous le faire en plus court et gratuit !

Le titre de l’article: "les deux Palestine: l’unité en lambeaux".

Déjà, voir deux Palestine d’entrée pourrait indiquer que l’auteur, Monsieur Benjamin Barthe, n’était pas très sobre au moment ou il a pris sa plume, ce qui constituerait à son endroit des circonstances atténuantes.

Donc, le texte pour occuper ceux qui ont un long trajet en métro et qui veulent paraître intelligents, peut se résumer en quelques mots : "les méchants Israéliens et les gentils Palestiniens".
Voilà, c’est dit, c’est résumé en moins de temps qu’il n’en faut pour arriver à la prochaine station, et vous pouvez maintenant prendre votre crayon et vous concentrer sur votre sudoku si vous ne souhaitez pas que l'intelligence ne soit qu'affaire d'apparence.

Pour ceux qui pensent que j’exagère, je me permets de citer une phrase extraordinaire de notre grand penseur du Monde: "les Palestiniens ont, pour ainsi dire, élu les représentants du Hamas pour appliquer le programme du Fatah".

Il a osé l'écrire et ils ont osé le publier. Que ne faut-il pas sortir comme inepties et je suis poli, pour déculpabiliser ses petits protégés !

En suivant le raisonnement de Monsieur Benjamin Barthe, on comprend, bon sang mais c’est bien sûr, que Jacques Chirac a été élu, pour ainsi dire, pour appliquer le programme de Jean-Marie Le Pen et que si on veut voir appliquer le programme de Ségolène, il faut voter pour Sarkozy.

Quand les références cèdent de la sorte, c’est tout un pays qui plonge.

Peut-être bien que la presse aussi aurait besoin d’un petit coup de kärcher.

Alain Legaret

lundi 1 janvier 2007

Le premier janvier

Il n’y a pas si longtemps encore, tout calendrier édité jusque dans les années 1960 indiquait que la "Circoncision" était l’événement célébré au premier janvier, soit huit jours exactement après la fête de Noël.
Mieux que ça, le début de l’année a été fixé ce jour en particulier, justement parce qu’il commémorait l’entrée de l’enfant de Bethlehem dans l’alliance hébraïque.

Cette précision ne laissait aucune place au doute quant à la judéité de Jésus.

Mais voilà. Lorsque la religion ne fit plus recette, la fête de Noël est devenue celle de la gastronomie et des cadeaux, tandis que le premier janvier fut rebaptisé "Jour de l’an".

La brèche étant ouverte, certaines belles âmes militantes ou devenues très perméables au marketing proche oriental, ont trouvé le moment opportun pour tenter d’avancer que Jésus était......Palestinien.

Rien n’est trop gros face à une Europe jusque là judéo-chrétienne qui décide, afin d’acheter la paix sociale, de s’inventer des racines musulmanes.

Exceptionnellement, la fête de l’Aïd-el-Kebir coïncide avec ce début d’année 2007.

Espérons que cela ne donnera pas d’idée à nos Daladier de service pour venir rebaptiser le Jour de l’an.

Bonne année.

Alain Legaret
Reproduction des textes originaux autorisée avec le lien et la mention suivante: © copyright Le Monde à l'Endroit