mercredi 31 décembre 2008

Kouchner, vous n’êtes pas le bienvenu

par Alain Legaret


On évoque ces dernières heures, la possible visite de Nicolas Sarkozy au Moyen-Orient afin de mettre un terme aux affrontements entre le Hamas et Israël.
Il souhaite certainement réitérer son succès lors de son voyage qui a permis de stopper la guerre entre la Russie et la Georgie en Août 2008.

D’après les rumeurs, son ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner devrait être du voyage. Or si ce monsieur n’est pas coupable de ce qui se passe aujourd’hui dans le sud d’Israël et à Gaza, il en est en partie responsable.
Qu’il se rassure, il n’est pas seul. Il partage cette responsabilité avec tous les membres qui se réclament de la communauté internationale, qui se posent en hommes de bien, mais qui sont restés muets pendant des années, lorsque le Hamas lançait ses roquettes sur la population israélienne.
Si par miracle après plus de 5000 roquettes, il n’y a eu que peu de victimes, il n’empêche que la population juive du sud d’Israël était sous la menace permanente de ces attaques et devait régulièrement courir aux abris dans l’indifférence générale des nations.

Ce silence prolongé de la communauté internationale relève de la « non-assistance à personne en danger ». L’intervention qui n’eut jamais lieu alors, aurait eu pour effet de faire cesser les attaques palestiniennes, de soulager les civils, et d’éviter la riposte israélienne que nous connaissons aujourd’hui avec son cortège de morts des deux côtés.

Mais revenons à Bernard Kouchner car le ministre des affaires étrangères français nous a surpris par son approche particulière des souffrances israéliennes : A l’inaction, il rajoute le cynisme.

Lors d’un voyage qu’il a effectué en Israël en février 2008, il a tenu une conférence de presse au consulat de France de Jérusalem durant laquelle il réclamait avec insistance le passage de camions de ciments vers Gaza pour construire une station d’épuration.
Lorsque Olivier Rafowicz d’Infolive TV lui fit remarquer que « des camions humanitaires ont transporté des explosifs vers Gaza », Bernard Kouchner désinvolte, lui répondit en riant « Oui, ben, ça arrive de temps en temps, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.. ».
Son rire se glaça et l’arrogance pris le relais quand le Directeur d’Infolive TV stupéfait lui lança «c’est quand même beaucoup d’humour pour une chose très grave pour Israël » (voir la vidéo)

Et il avait fichtrement raison Olivier Rafowicz !! Parce que si Bernard Kouchner avait pris au sérieux à cette époque la contrebande d’armes à destination de Gaza, il n’y aurait pas eu de roquettes, il n’y aurait pas eu de morts et il n’y aurait pas eu de riposte israélienne.

Monsieur Kouchner riait quand seuls les israéliens étaient visés. Le terrorisme contre les Juifs, ça l’amuse.

Par conséquent, la présence de ce personnage en Israël pour venir faire la morale à ses dirigeants et faire son numéro pour regretter les récents affrontements serait totalement indécente.

Nous ne pouvons prendre encore le risque de le voir pouffer devant les populations juives entassées dans les abris.

Quand le Hamas s’armait, Monsieur Kouchner riait, Eh bien qu’il danse maintenant.
Mais ailleurs.

mardi 30 décembre 2008

Liquider le Hamas, et après?

par Alain Legaret

Après de longs mois de retenue, Israël a fini par lancer samedi (27 décembre 2008) sa riposte aux tirs incessants de roquettes palestiniennes sur sa population.
A l’heure où sont écrites ces lignes, malgré le rappel de réservistes, aucune opération terrestre n’a encore commencé.

Depuis longtemps Tsahal n’avait pas été aussi efficace : un service de renseignements qui a bien fait son travail en amont, une campagne d’intoxication qui a permis de prendre le Hamas par surprise, et des tirs qui atteignent leurs cibles avec une précision inégalée.

On peut toutefois déplorer la perte de civils, mais dans une zone densément peuplée comme l’est la bande de Gaza, et malgré les rampes de lancement de roquettes et les dépôts d’armes qui côtoient volontairement les habitations, les dommages collatéraux restent jusque là "relativement" limités. Surtout que les Palestiniens n’ont jamais hésité à utiliser les civils, femmes et enfants de préférence, comme boucliers humains. S’ils pouvaient placer les hôpitaux, les écoles et les mosquées sur la trajectoire des tirs israéliens, ils le feraient.

D’autant qu’au fil des heures, l’offensive israélienne révèle de plus en plus clairement son objectif à savoir, la liquidation pure et simple du Hamas.
Il est évident aussi que la majeure partie de la communauté internationale dont un grand nombre de pays arabes, soutient cette action. Les condamnations quasi-automatiques dès qu’Israël entreprend de se défendre, se sont faites cette fois bien plus modérées qu’à l’habitude.
Seuls quelques coutumiers toujours prêts à saisir l’occasion qu’il leur est donné, sont sortis dans la rue pour crier "mort à Israël" parce qu’il leur est interdit de crier "mort aux Juifs".

De par son soutien au terrorisme aux cotés de l’Iran, du Hezbollah et de la Syrie, le mouvement Hamas dérange beaucoup de monde. Il est devenu la cible de tous ceux qui prônent une certaine stabilité, laissant toutefois aux Israéliens ou aux Américains le soin d’effectuer le sale boulot.
Le Syrien Bachar El Assad, ayant compris assez tôt que sa politique commençait à devenir périlleuse pour son pays, a choisi pour l’instant d’afficher un visage plus conciliant en entamant il y a quelques mois des négociations de paix avec Israël.

Une fois le Hamas liquidé et la Syrie postée dans ce rôle temporaire d’observateur, l’Iran et son satellite le Hezbollah seront alors complètement isolés sur la scène internationale sans même les Palestiniens pour pouvoir attendrir les gauches du monde entier.

Car il est évident aussi que le Fatah de Mahmoud Abbas se frotte les mains de l’offensive israélienne visant à supprimer son dangereux rival le Hamas. Il sera le premier à récolter les fruits de ces violences pour asseoir sa position de leader sur tous les Arabes palestiniens.

Enfin, le gouvernement Kadima aura alors les mains libres pour réaliser son rêve du "petit Israël", en vidant de ses Juifs le Golan, la Judée, la Samarie ainsi qu’une partie de Jérusalem pour créer sur cette terre, pour la toute première fois dans l'histoire, un pays arabe.

Ce sont des plans. La réalité peut être différente.

dimanche 28 décembre 2008

Né pour tuer

(Suite à la multiplication de tirs de roquettes à partir de Gaza et à la risposte israélienne d'hier, remise en ligne de ce texte publié une première fois sur le site de Primo Europe en septembre 2003)

"Nous tendons notre main en signe de paix et de bon voisinage à tous les États qui nous entourent et à leurs peuples, et nous les invitons à coopérer avec la nation juive indépendante pour le bien commun de tous. L’Etat d’Israël est prêt à apporter sa contribution au progrès du Proche-Orient dans son ensemble."

C’était le 14 mai 1948, David Ben Gourion lisait la déclaration d’indépendance de l’Etat d’Israël. Le lendemain, les armées arabes attaquaient le jeune état à peine né, pour jeter les juifs à la mer.

Aujourd’hui, plus de 55 ans après, Israël envoie des satellites dans l’espace, tandis que ses voisins continuent à vouloir jeter les juifs à la mer.

Pauvres juifs ! Toujours à espérer avoir un état comme un autre, alors qu’on a même été jusqu’à inventer un peuple de toute pièce pour détruire Israël.

Car c’est bien en négation de l’Etat d’Israël, que le fameux peuple palestinien a vu le jour. En effet, je mets au défi quiconque de me raconter l’histoire de ce peuple. Les Palestiniens eux-mêmes en sont incapables. Ils se définissent comme étant :

"l'ensemble des habitants arabes de la Palestine mandataire (Mandat britannique 1922-1948) ainsi que leurs descendants". (http://www.palestine-france.com/palestine/indexpm.htm)

Définition évidemment postérieure à la création de l’Etat d’Israël. En effet, je vois mal les Palestiniens dire : « allez, dépêchez-vous de vous inscrire. En 1948 on clôt la liste ! Vous pourrez alors bénéficier des indemnités chômage à vie, payées par l’ONU ».

C’est à dire que l’équipe des All Blacks, créée en 1905 est antérieure aux Palestiniens. Marilyn Monroe est plus vieille qu’eux. Même moi, j’ai plus d’histoire que ce peuple !!

Il n’est pas étonnant de constater alors que le sol prétendument palestinien regorge de vestiges du peuple présumé colon, et ne révèle rien sur les aïeux du soi-disant peuple légitime auto-proclamé.

Déjà en 1948, ils criaient les juifs à la mer ! Et pourtant, il n’y avait pas de territoires occupés, pas de colonies, pas de réfugiés palestiniens, pas d’incursions de Tsahal, pas de Sharon. La bande de Gaza était occupée par l’Egypte tandis que la Judée, la Samarie ainsi que Jérusalem étaient eux, annexées par la Jordanie.

Les Palestiniens ont-ils alors réclamé Ramallah, Gaza ou même Jérusalem aux Egyptiens et aux Jordaniens? Non, ils étaient complètement indifférents à ces territoires. Même les représentants palestiniens estiment que « la Cisjordanie [alors sous domination jordanienne] n’était pas occupée avant 1967. » *

Ils n’en avaient même rien à faire de Jérusalem. Ce qu’ils ont toujours recherché, c’est de tuer les juifs et s’approprier ce qui leur appartient.

Celui qui ne sait pas ça ne comprendra jamais rien au conflit actuel.

Quelque chose a-t-il changé depuis 1948 ? Oui, Israël envoie des satellites dans l’espace.

Et puis, on peut constater un comportement étrange chez les Palestiniens: la mort d’un des leurs suscite tantôt des scènes de joie, tantôt des scènes de colère.

Quand un Palestinien meurt en fauchant la vie de plusieurs juifs, ils sont heureux. Ils distribuent des sucreries et la rue est le théâtre de réjouissances.

Par contre, quand il meurt seul, ils crient à la vengeance, ils pleurent et montrent le grand malheur qui s’abat sur eux et sur lequel s’apitoient les antisémites du monde entier.

Comment la douleur des Palestiniens peut alors être crédible ?

Est-ce que la mort de juifs efface soudain la souffrance due à la perte d’un des leurs ?

Bien entendu quand on sait que ce peuple a été créé de toute pièce pour détruire Israël.

Tel un enfant qui exulte de joie lorsque son pétard explose et qui ressent tristesse et colère quand le pétard ne fonctionne pas, le Palestinien considère que sa vocation est de tuer du juif. Quitte à sauter avec. Tout autre destin ne peut être que gâchis.

Comment dès lors coexister avec quelqu’un qui préfère tuer plutôt que vivre ?

Comment faire la paix avec quelqu’un qui est né pour vous détruire ?

Alain Legaret

*Note : Leila Shahid, sur France 2 le 30 novembre 2002, nous apprenait que la Cisjordanie n‘était pas occupée avant 1967. Notez qu’elle dit « Cisjordanie » et non pas « Judée Samarie », car ça ferait désordre quand on revendique l’appartenance du territoire. Pourtant, dans le plan de partage de l’Onu [en 1947], on parle encore de Judée Samarie : la Cisjordanie y est inconnue. Par la suite, le terme fut largement repris par ceux qui dénient au peuple juif son retour sur la terre qui porte son nom.

Sur le même sujet : Gaza, une sacrée bande , L’antisémitisme, responsable des derniers combats à Gaza

dimanche 21 décembre 2008

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