Je viens d'écouter Avida Bachar du kibboutz Beeri raconter les 12 heures passées dans l'abri le 7 octobre avec sa femme Dana, son fils Carmel (15 ans) et sa fille Hadar (13 ans). Il a raconté comment lui et son fils retenaient la poignée de l'abri que les terroristes du Hamas tentaient d'ouvrir de l'autre coté jusqu'à ce que son fils prenne une rafale à travers la porte. Comment lui s'est pris la seconde rafale qui a éclaté son épaule et sa jambe. Comment les terroristes ont mis une charge explosive sur la fenêtre pour la faire sauter d'où il ont ensuite tiré une rafale qui a atteint sa femme. Ils ont ensuite jeté 3 grenades qui ont de nouveau touché sa femme et atteint les jambes de sa fille. Il a vu sa fille tenter d'enlever à la main de ses jambes les vis et boulons qu'ils avaient mis dans les grenades puis se faire un garrot toute seule pendant que lui baignait dans son sang. Il a vu pendant des heures sa femme et son fils agoniser sous ses yeux puis mourir.
mardi 26 août 2025
dimanche 24 août 2025
C'est l'ONU qui bloque tout règlement du conflit israélo-palestinien
par Alain Legaret
Paradoxalement, ce n’est pas la guerre de 1948 qui a figé le sort des réfugiés arabes, mais une règle administrative de l’ONU. Depuis 1949, l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine) applique une règle unique au monde, sans équivalent dans le droit international : le statut de réfugié palestinien est transmis de manière héréditaire, génération après génération. Cette exception, absente du mandat du HCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) qui gère tous les autres réfugiés du monde, a transformé une crise humanitaire en un problème politique inextricable, et contribue à la perpétuation d'un conflit israélo-palestinien.
Une inflation démographique artificielle
En 1950, l’UNRWA recensait environ 750 000 réfugiés arabes palestiniens ayant fui la guerre de 1948. En 2024, ce chiffre dépasse les 5,9 millions. Ce n’est pas le résultat de nouveaux déplacements, mais d’une règle administrative qui attribue automatiquement le statut de réfugié aux descendants, sans limite générationnelle.
Si l’ONU avait appliqué les critères du HCR, qui ne reconnaît pas les enfants de réfugiés comme réfugiés à part entière sauf cas exceptionnels , le nombre actuel serait probablement inférieur à 100 000, voire moins de 50 000. La majorité de ces personnes seraient âgées de plus de 80 ans, survivants directs des conflits de 1948 et 1967. Il n'y aurait donc aujourd'hui aucun problème israélo-palestinien.
Le précédent coréen : une crise trois fois plus grande, résolue en quelques années
La guerre de Corée (1950–1953) a déplacé plus de 2 millions de personnes, soit trois fois plus que la Nakba palestinienne. Pourtant, l’ONU n’a pas créé de statut héréditaire pour les réfugiés coréens. Elle a mis en place l’UNKRA (United Nations Korean Reconstruction Agency), une agence temporaire chargée de la reconstruction et de la réintégration.
En moins d’une décennie, les réfugiés coréens ont été intégrés dans la société sud-coréenne. Aucun coréen aujourd’hui ne revendique un droit au retour vers le Nord en tant que réfugié de guerre. Le problème a été traité, résolu, et absorbé par les institutions nationales.
Une règle qui alimente le conflit
La règle d’hérédité de l’UNRWA a eu des conséquences profondes et durables :
Elle maintient des millions d'Arabes palestiniens dans un statut de réfugié permanent, souvent dans des camps, sans perspective d’intégration.
Elle inscrit le droit au retour comme revendication centrale, rendant tout compromis diplomatique pratiquement impossible.
Elle empêche les pays hôtes d’intégrer les réfugiés, sous peine de légitimer l’abandon du droit au retour.
Elle transforme une aide humanitaire en dépendance structurelle, au lieu de favoriser l’autonomie.
L’ONU doit répondre de ses choix
Ce n’est pas un accident historique. C’est une décision politique et administrative prise par l’ONU, qui a institutionnalisé le problème au lieu de le résoudre. Contrairement à la gestion pragmatique des réfugiés coréens, l’ONU a choisi, dans le cas palestinien, de créer un mécanisme qui perpétue le conflit.
L’ONU ne peut se dérober à cette responsabilité. Elle est à l’origine d’un système qui, loin d’apaiser les tensions, les alimente depuis plus de 75 ans. Le conflit israélo-palestinien, dans sa dimension humanitaire, est aujourd’hui indissociable de cette règle. Il ne s’agit plus seulement d’un enjeu régional, mais d’un échec structurel de gouvernance internationale.
Personne ne peut résoudre un conflit dont les dés sont pipés dès le départ. L’ONU ne peut se soustraire à l’obligation de déconstruire le mécanisme qu’elle a elle-même mis en place, pour ouvrir enfin les perspectives de règlement serein du conflit qu'elle a complètement bloquées depuis trop longtemps.
samedi 23 août 2025
Arrêtons de considérer l'ONU comme une institution respectable alors qu'elle est clairement antisémite.
par Alain Legaret
L’ONU : une institution en crise de neutralité face à Israël
Depuis sa création en 1945, l’Organisation des Nations Unies s’est présentée comme le garant de la paix, du droit international et de l’égalité entre les peuples. Pourtant, lorsqu’il s’agit d’Israël, cette institution semble avoir abandonné toute prétention à l’impartialité. Depuis plus de 80 ans, l’ONU entretient un biais anti-israélien manifeste, institutionnalisé à travers ses résolutions, ses agences et ses mécanismes de traitement du conflit israélo-palestinien.
Deux systèmes de réfugiés : une discrimination codifiée
L’un des exemples les plus flagrants de cette partialité est la coexistence de deux agences onusiennes chargées des réfugiés :
Le HCR (UNHCR), qui gère les réfugiés du monde entier selon une définition stricte et universelle.
L’UNRWA, créée exclusivement pour les Palestiniens, applique une définition unique au monde : elle considère comme réfugiés non seulement ceux qui ont fui en 1948, mais aussi leurs descendants, sans limite générationnelle.
Ce système parallèle n’a jamais été remis en question par aucun État membre, malgré son caractère discriminatoire et son impact déstabilisateur. Il contribue à gonfler artificiellement le nombre de réfugiés palestiniens, perpétuant le conflit au lieu de le résoudre. Cette exception palestinienne constitue une forme de racisme institutionnalisé, où un groupe bénéficie d’un traitement distinct, non pas pour des raisons humanitaires, mais pour des objectifs politiques.
Une avalanche de résolutions à sens unique
L’Assemblée générale de l’ONU adopte chaque année plus de résolutions contre Israël que contre tous les autres pays du monde réunis. Des régimes autoritaires, des États impliqués dans des génocides ou des violations massives des droits humains échappent souvent à la condamnation, tandis qu’Israël est systématiquement ciblé. Le Conseil des droits de l’homme consacre un point permanent à Israël (le fameux “point 7”), une mesure appliquée à aucun autre pays.
Silence complice des États membres
Ce biais anti-israélien perdure depuis des décennies sans qu’aucun État membre, pas même ceux qui se disent alliés d’Israël, n’exige une réforme structurelle. Aucun appel à l’unification des définitions de réfugiés, aucune remise en cause du mandat de l’UNRWA, aucune dénonciation officielle du traitement asymétrique réservé à Israël. Ce silence est une complicité.
Conclusion : une perte de crédibilité
L’ONU, en refusant de corriger ces dérives, sape sa propre légitimité. Elle ne peut prétendre incarner la justice internationale tout en appliquant des standards à géométrie variable. Le traitement réservé à Israël est non seulement injuste, mais il est aussi dangereux : il alimente la polarisation, empêche toute résolution durable du conflit, et transforme une institution censée unir les nations en un théâtre de règlements de comptes politiques.
Il est temps de dire les choses clairement : l’ONU n’est pas une source fiable lorsqu’il s’agit d’Israël. Son biais anti-israélien est structurel, ancien, et toléré par l’ensemble de la communauté internationale. Ce constat doit être porté haut et fort, pour que cesse enfin cette injustice prolongée.
jeudi 21 août 2025
Fin de cycle
par Alain Legaret
Les enseignants n'osent plus parler par peur de finir comme Samuel Paty ou Dominique Bernard.
dimanche 17 août 2025
Le Hamas et les "journalistes", une histoire d'amour
par Alain Legaret
jeudi 14 août 2025
Les territoires américains occupés, on en parle ?
mercredi 13 août 2025
Les ripoux
Conspiration avec un mouvement terroriste pour l'attribution de marché public. Les corrompus devraient depuis longtemps être mis en examen et séjourner en prison.
(Lien vers l'article https://entrevue.fr/emmanuel-macron-rodolphe-saade-hezbollah-letrange-manege-a-trois-pour-lattribution-du-marche-du-port-de-beyrouth/ )
mardi 12 août 2025
Ces terroristes que les Occidentaux chérissent
par Alain Legaret
11 septembre 2001: Al-Qaïda attaque les USA. Personne ne réclame de cessez-le-feu et tous laissent les USA détruire Al-Qaïda.
13 novembre 2015: L'Etat Islamique attaque la France. Personne ne réclame de cessez-le-feu et tous laissent la France détruire l'Etat Islamique.
07 octobre 2023: Le Hamas attaque Israël. Dans la foulée le Hezbollah attaque aussi Israël. Les Occidentaux dans leur majorité font pression sur l'Etat juif car ils veulent imposer des cessez-le-feu sur les deux fronts. Certains vont jusqu'à pousser l'ignominie en reconnaissant un Etat palestinien.
Les terroristes qui attaquent l'Etat juif et massacrent ses citoyens sont les seuls terroristes que les Occidentaux protègent.
Si les nazis n'avaient pas envahi les pays voisins mais s'étaient contentés d'exterminer les Juifs dans les fours crématoires et les chambres à gaz, les Occidentaux auraient alors réclamé un cessez-le-feu. On aurait encore de nos jours en Europe une Allemagne nazie mais plus aucun juif.
Remettre le Monde à l'Endroit, où commencer.
par Alain Legaret
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