Lors de la traditionnelle interview du président de la République française lors de la Garden Party du 14 juillet 2006, les journalistes interrogent Jacques Chirac sur la situation tendue au Proche-Orient par l’attaque du Hezbollah suivie des représailles israéliennes.
Extrait :
Patrick Poivre d’Arvor : -Et là qui est responsable ? Israël, le Hezbollah, la Syrie, l’Iran ?
Jacques Chirac : -Dans une affaire de cette nature, tout le monde est responsable.
David Pujadas : -Il n’y a pas un agresseur et un agressé ?
Le Président Jacques Chirac : -Oui…euh…il y a effectivement un agresseur et un agressé. Tout dépend...euh…de la définition qu’on donne à ces termes. »
Après que la France ait vu les vérités mystifiées afin de pouvoir accuser l’Etat juif, Jacques Chirac voudrait-il aussi réécrire le dictionnaire ?
Et le Président français d’enchaîner : «Je voudrais d’abord dire que, si j’en crois les dernières nouvelles, celles de ce matin, eh, on peut se demander si il n’y a pas…euh…aujourd’hui une espèce de volonté de détruire le Liban.»
Non seulement le Président français, par un tour de passe-passe grossier, veut renverser les rôles mais de surcroît, il prête à Israël l’intention de vouloir détruire le Liban. Rien que ça.
Ce serait donc Israël qui aurait demandé au Hezbollah d’entrer en territoire israélien, de tuer ses soldats, d’en enlever d’autres pour avoir le prétexte de détruire le Liban.
On nage en plein phantasme. En plein révisionnisme.
Et le Premier Ministre israélien Ehud Olmert, de qualifier Jacques Chirac de champion de la lutte contre l’antisémitisme. Quelle époque…
Alain Legaret
14 juillet 2006
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