Contrairement aux hommes politiques professionnels, ceux qui s’essaient occasionnellement à la discipline peuvent retrouver un visage humain.
Ainsi, Nicolas Hulot, battu par Eva Joly à la primaire écologiste, se livre sans langue de bois dans une interview réalisée pour le magazine Bretons.
Il brise les tabous dans un entretien vérité. Une vérité touchante qui va l’éloigner loin de l’écologie opportuniste et lui ouvrir probablement les portes d’activités plus vertueuses.
Si les chèques rendent cupide, l’échec doit rendre sage.
Quelques extraits :
«On a tout fait pour me compliquer la tâche (…) Moins d’un quart des gens inscrits sur mon site ont pu voter tellement la procédure était compliquée (…) Ensuite, on a commencé à voter immédiatement après la fin du premier tour, alors que dans n’importe quelle élection à deux tours, il y a toujours un délai. C’est de la folie»
«Ce qui est très étonnant chez les écologistes, c’est que certains ne s’appliquent pas à eux-mêmes les valeurs qu’ils prônent pour les autres. »